Mon passe de Windows 11 à ZorinOS

Publié le 21 novembre 2025 par Yannis Piot Pilot | Administration système, Test
Changer de système d’exploitation, c’est un peu comme changer de maison : on est excité à l’idée d’emménager ailleurs, mais on sait aussi qu’on va passer quelques jours à chercher où se cache l’interrupteur du salon.
Après plusieurs années à vivre confortablement — mais un peu à l’étroit — dans Windows 11, j’ai finalement décidé de déménager vers ZorinOS, une distribution Linux connue pour son élégance, sa simplicité et son accueil chaleureux.
Spoiler maison : le voisinage est top, je ne compte pas faire marche arrière.
Pourquoi quitter Windows 11
Tout est parti d’un duo explosif : curiosité et ras-le-bol.
La curiosité, parce que Linux m’a toujours donné cette impression de terrain de jeu infini, libre et stable.
Le ras-le-bol, parce que Windows 11, malgré son apparence léchée, commençait sérieusement à me marcher sur les nerfs : mises à jour forcées, services qui se lancent dans mon dos, télémétrie collante… bref, la sensation de bosser dans un open space où chaque processus a décidé de m’interrompre toutes les 10 minutes.
Je rêvais d’un environnement plus propre, plus léger, plus respectueux de mes choix — et de ma tranquillité mentale.
ZorinOS est alors apparu comme une évidence : interface familière, base Ubuntu solide, transition en douceur… bref, la porte d’entrée idéale pour poser mes valises dans le monde Linux.
L’installation : fluide, claire et sans stress
J’ai opté pour un dualboot avec Windows 11, chacun sur son propre disque. On ne sait jamais : la prudence et moi, on est devenus bons amis avec le temps.
Téléchargement de l’ISO, création de la clé USB, lancement de l’installateur… et honnêtement, tout s’est déroulé comme sur un tapis rouge.
L’installeur de ZorinOS est clair, propre, bien guidé, sans jargon obscur.
En une quinzaine de minutes, j’étais déjà en train d'admirer mon nouveau bureau. Un vrai check-in express.
Le premier accroc : la Wave XLR fait sa diva
Tout allait merveilleusement bien… jusqu’au moment où j’ai branché ma Wave XLR.
Et là : néant. Silence absolu. Le micro m’a regardé comme si je lui avais présenté un nouvel employeur un lundi matin.
Après quelques recherches, je suis tombé sur ce tuto GitHub :
👉 https://github.com/jmansar/wavexlr-on-linux-cfg
J’ai suivi scrupuleusement chaque étape, mais rien : la Wave XLR a décidé de bouder.
Apparemment, la compatibilité est encore… disons “artistique”.
On dira que c’était mon bizutage personnel pour entrer dans le club Linux.
Mais bon, au moins, un micro qui ne marche pas fait zéro bruit. C’est déjà ça 😅.
Heureusement, tout le reste du matos a été reconnu sans la moindre hésitation : GPU, USB, Wi-Fi, Bluetooth… Linux 1 – Micro 0.
ZorinOS au quotidien : légèreté et confort
Une fois l’environnement configuré, la magie a opéré.
Le système démarre à toute vitesse, ne me force aucune mise à jour au mauvais moment, et surtout : aucune fenêtre marketing ne vient saboter ma concentration.
Ça fait du bien, vraiment.
L’interface est chic, familière, ergonomique : menu, barre, raccourcis… pas besoin d’un GPS pour s’y retrouver.
J’ai installé mes essentiels — navigateur, IDE, terminal, outils open source — et je continue de découvrir plein de petites pépites au passage.
Et surtout, je respire. J’explore. Je m’amuse.
Le plaisir de bidouiller est revenu, et ça faisait longtemps.
En bref..
Mon passage de Windows 11 à ZorinOS, c’est comme quitter une autoroute bruyante pour emprunter une route de campagne : plus calme, plus naturelle, plus libre.
À part l’incident “Wave XLR diva en tournée mondiale”, l’expérience est ultra fluide et franchement inspirante.
Windows reste installé pour quelques besoins spécifiques, mais ZorinOS s’est clairement fait une place de choix sur mon bureau… et un petit espace dans mon cœur de geek aussi.
La prochaine étape ? Peut-être le full Linux. Qui sait, l’avenir aime les surprises.
Moins de contraintes, plus d’air, plus de liberté.
ZorinOS m’a rappelé pourquoi j’aime plonger les mains dans les coulisses de la technologie.